Eugénie Sütterlin (1811-1890). Une vie de château ?

Chateau des Rohan à Mutzig. By OT REGION MOLSHEIM-MUTZIG , Wikimedia Commons

Le  21 avril 1811 naissait au Château de Mutzig, Eugénie Sutterlin, future femme de Charles Jackson. Six ans plus tard, son père, Mathias II Sutterlin y décédait le 1 janvier 1817 puis sa mère, Anne Marie née Eberhard, le 14 décembre 1826.

Les Sutterlin menaient-ils donc une vie de château?

Construit au XIVème siècle, reconstruit par les Landberg et les Hohenbourg, le château de Mutzig sera successivement restauré par les Furstenberg au XVIIè siècle et les Rohan au XVIIIè siècle. Il devint résidence d’été épiscopale de 1704 à 1790 pour les cardinaux de Rohan. En 1793, pendant la Terreur, une manufacture d’armes s’installe dans les communs du château. Sa gestion est reprise par Jacques Coulaux en 1803 (1) et (2).

Ces aïeuls ont donc vécu dans une manufacture d’armes.

Au début du XIXème siècle, les fabriques d’armes sont gérées par des entrepreneurs bailleurs de fonds surveillés par des officiers d’artillerie, inspecteurs et capitaines adjoints. Sous leurs ordres, des contrôleurs et réviseurs assurent la surveillance technique de la fabrication (4).

Mousqueton de l’an IX. Manufacture de Mutzig.

Napoléon a besoin d’armes et les fabriques tournent à plein régime. Les améliorations techniques sont difficiles à introduire : devis et contrats sont passés pour cinq ans durant lesquels aucune modification n’est possible.  En 1801, le général Moreau confie à Jacques Coulaux l’entreprise de remise en état de tout le matériel de son armée et, en floréal an X (mai 1802), celui-ci se rend à Paris pour passer un traité avec le ministre de la Guerre et fonder une manufacture d’armes dont les frais d’établissement sont à la charge du fondateur. Ce traité lui garantissait la fabrication des armes à feu pour l’armée française pendant 99 ans; il s’engageait à fournir dans l’année mille fusils. (6)

SOLDATS-OUVRIERS « Jouissant avant la Révolution de « privilèges », comme celui d’échapper au recrutement ou même d’avoir à loger les hommes de troupe, les ouvriers (des armureries) seront assimilés sous la Révolution et l’Empire au soldat, soumis à la conscription, passibles de punitions militaires. Le tambour rythme, comme dans les lycées, les heures du travail journalier.
Les récompenses sont rares, elles consistent surtout en tours de faveur donnés dans la distribution du travail…
…La durée du travail est connue : douze à quatorze heures par jour, coupées de pauses longues. Le labeur garde une cadence artisanale. Les congés hebdomadaires sont respectés. Les salaires sont très variables : le régime de l’entreprise obligeant l’ouvrier au travail à la pièce, ce salaire est lié au devis établi préalablement. Il varie suivant le type de pièce fabriquée, ce qui amène une grande diversité dans le montant des sommes perçues par différents ouvriers. »

Source : « La vie dans les manufactures d’armes  » par Jean Rousseau. Revue du souvenir Napoléonien. Janvier 1971. (4)

Jacques Coulaux a déjà une expérience de la fabrication d’armes. Il a créé une petite fabrique d’armes dans l’ancienne commanderie de Saint-Jean à Strasbourg  (aujourd’hui la bibliothèque municipale). Pendant les guerres de la Révolution, il était entrepreneur des Ateliers d’armes à feu et d’armes blanches de Huningue (5), la ville d’origine des Sütterlin. Dès 1801, associé à son frère Julien, il a repris la manufacture d’armes blanches de Klingenthal  (3) qui restera dans cette famille jusqu’en 1925 et deviendra célèbre pour ses cuirasses et les fusils ChassepotA

Jacques va laisser la gestion de Klingenthal à Julien pour se consacrer à la fabrique de Mutzig. Entre 1804 et 1814, y seront produites plus de 250 000 armes à feu  (6).

Le 11 octobre 1791, Jacques avait épousé à Huningue (Haut-Rhin), Anne Sutterlin, la tante d’Eugénie.

Anne est la fille de Mathias Sutterlin, boucher, membre du conseil de surveillance de la ville d’Huningue, (né vers 1726-1799) et d’Anne Baur (1733-décédée au château de Mutzig, le 7 octobre 1813).

C’est le début d’une alliance entre les famille Coulaux, Sutterlin et Baur.

A) Le frère d’Anne, Mathias II Sutterlin, est régisseur de la manufacture de Mutzig, inspecteur divisionnaire des subsistances militaires de Stasbourg. C’est lui qui décèdera au château en 1817.

Mathias II épouse à Huningue, le 31 juillet 1794, Anne Marie Eberhard, fille d’un cafetier de la ville. Ils ont six enfants dont:

  1. Marie Jeannette (1795-1820) femme d’Alexandre Flize. Leur fille, Emilie, se maria plus tard avec Julien III Coulaux, neveu de Jacques, puis avec le frère ainé de celui-ci, Charles-Louis qui reprit l’entreprise à la mort de son frère.
  2. Jacques Bonaparte (1797-1871), épouse Marie Eugénie Coulaux, nièce de Jacques, puis Marie Florentine Picquart. Il est employé à la manufacture de Klingenthal.
  3. Sophie Anne Célestine (1799-1871). En mars 1825, à Mutzig, Sophie donne naissance hors mariage à une fille, Marguerite, immédiatement mise en nourrice à Dorlisheim. La naissance est déclarée par Bernard Baur, son cousin, qui travaille à la manufacture. Le bébé meurt deux mois après. Deux ans plus tard Sophie met au monde, toujours hors mariage, un garçon, Daniel (1827-1878), qui sera adopté plus tard, à Bâle, par le couple Boisrouve-Muller.  Sophie ne se maria jamais et est décédée à 71 ans à Huningue, la ville de ses parents, son fils étant près d’elle. L’identité du père de ses enfants reste un secret de famille.
  4. Alexandre Pierre (1801-1864) épouse Julie Amiel. Il est employé à la manufacture d’armes de Mutzig. Leur fils Jules Alexandre (1835-1893) deviendra le directeur de la manufacture avant de quitter l’Alsace- devenue allemande- et de reprendre la manufacture d’armes de Saint-Etienne.
  5. Adelaïde (1805-1867) épouse Augustin Gorsse.
  6. Eugénie (1811-1890)  future femme de Charles Jackson.

Eugénie avait six ans à la mort de son père, et l’on peut imaginer que Jacques Coulaux, qui n’avait pas d’enfants, eût à coeur d’aider les orphelins. Comme on le voit ci-dessus, tous ses neveux Sutterlin sont employés par l’entreprise Coulaux.

B) Jacques Baur (1787-1876) dont je n’arrive pas à trouver la parenté exacte avec Anne Baur mon ancêtre, est le futur maire de Molsheim. Il épouse en 1817 Marguerite Françoise Coulaux, soeur de Marie Eugénie, la femme de Jacques Bonaparte et nièce d’Anne Sütterlin. Il est gérant des établisements Coulaux de Molsheim (Coulaux Aîné et Cie) spécialisée dans la fabrication des armes blanches et à feu ainsi que des articles de grosse quincaillerie (après 1818), en tant que principal actionnaire de la société. Après la mort de Jacques Coulaux en 1834, Baur s’étendit aux usines de Molsheim, Klingenthal, Gresswiller, Urmatt et Baerenthal (réunies sous la raison Coulaux et Cie). Il conduisit le développement de la société jusqu’à la fin du Second Empire, lui faisant remporter de nombreuses distinctions qui témoignent de la qualité des produits Coulaux (9).

Sous le prétexte que la proximité des frontières rendait l’exploitation des manufactures de Mutzig et Klingenthal incertaine en cas de conflit, le gouvernement avait décidé leur fermeture en 1830. La maréchal Soult qui possédait des aciéries dans le département du Tarnavait proposé, sans succès, ses aciers à la manufacture de Klingenthal et en avait conçu de la rancune, ce qui accéléra la désaffection de la manufacture qui devait cesser de travailler pour le gouvernement le 1er janvier 1833 (6)

Jacques Coulaux meurt un an après, le 13 décembre 1834 à Strasbourg. Décédant sans héritier, ses biens revenaient par moitié aux ayants-droit des familles Coulaux et Sutterlin. Ils constituèrent la société « Coulaux Sutterlin et Cie » pour gérer l’ensemble des manufactures (Mutzig, Klingenthal, Molsheim et Gresswiller). C’est Julien II, son neveu, qui reprend les rênes, puis en 1842, le fils de ce dernier, Charles-Louis Coulaux, deuxième époux d’Emilie Flize. Il conserva la fabrication des armes blanches et orienta l’affaire sur la fabrication de petit outillage. Il mit au point le forgeage des faux en adaptant le matériel de Klingenthal à ce genre de produits (6).

On retrouve des membres de la parentèle i.e. Charles Louis Coulaux, Alexandre Sutterlin, Jacques Baur, Joseph Picquart, Augustin Gorsse, Jacques Bonaparte Sutterlin, associés à d’autres lors de la reprise des forges de Framont le 22 mars 1853.

En 1867, la dernière grosse commande militaire sera enregistrée avec 180 000 fusils Chassepot à fabriquer. Quatre mois avant la guerre de 1870, la manufacture impériale d’armes de Mutzig ferma définitivement ses portes alors qu’Alexandre Sutterlin, neveu d’Eugénie, en est le gérant. Son matériel fut transporté à Saint-Etienne et à Tulle (6).

A Saint-Etienne, dès la mise en route de l’aciérie d’Assailly, les fils Jackson durent former des « aciéristes» pour faire face à l’augmentation de la production. « Les liens familiaux qui les unissaient aux maîtres de forges de Klingenthal et Mutzig les amenèrent naturellement à embaucher des affineurs et des forgeurs licenciés lors de la fermeture de Klingenthal »(7).

Mais l’histoire des Sütterlin avec la famille Coulaux ne s’arrête pas là. Devenue, en 1870, propriété de MM. Debenesse et Sutterlin, la manufacture de Mutzig se spécialise dans l’outillage et les articles de ménage.

Marques apposée sur les fers de rabot Sutterlin

 

Elle est mise en liquidation judiciaire, achetée par une société allemande  pour finalement revenir  au sein des établissements Coulaux qui survivront jusqu’en 1962.

Quel fût l’impact de la guerre de 70  sur les Sütterlin ?

Eugénie âgée de 62 ans qui vit entre Assailly et Lyon, opte pour la Nationalité française tout comme son neveu Alexandre en 1874. La même année, associé à  Lippmann, il devient entrepreneur de la manufacture de Saint Etienne à la suite d’une adjudication publique. Il achète le château de la Bertrandière à l’Etrat ou il meurt en 1893. Il avait été reçu chevalier de la légion d’honneur en 1871.

La Bertrandière à l’Etrat. Source :  (5)

Malgré la présence allemande, il semble que la manufacture de Klingenthal soit restée française (6).

SUTTERLIN_Eugénie

Eugénie, à la fin de sa vie. Source familiale

Dans le recensement de 1872, Eugénie possède cocher, cuisinière, femme de chambre et domestique  et vit avec son benjamin, Gustave, rue de Créqui à Lyon, à côté de sa fille Euphrosine qui a épousé Paul Marie Chartron (8). Elle y meurt  le 11 janvier 1890. Une vraie vie de château …..

 

 

 

 

Sources:

(1) villedemutzig.fr

(2) Tirecollection.com

(3) Sur Kligenthal  et l’histoire de la manufacture. Maison de la manufacture.

(4) https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/la-vie-dans-les-manufactures-darmes/

(5) Châteaux et Maisons de Maîtres du XIXème dans la couronne nord de Saint-Etienne.

(6) La gazette des armes n° 101 Janvier 1982. 

On peut y trouver tout l’historique des entreprises Coulaux.

(7) Christian Sütterlin  » La grande forge ». Editions d’Assailly 1981.ici

(8) Recensement 1872.

(9) Gregory Oswald (2004) « Jacques Bauer » (notices Net DBA) en ligne ici

Immigrés en France : les Jackson

anna FdF

Anna Folcsh de Fels née Jackson (1834-1915)

Anne Justine Jackson, ma trisaïeule, est née à Saint Paul-en-Jarez  (Loire), le 2 décembre 1834.

Elle est l’ainée d’une famille de neuf enfants. Ses frères et soeurs sont :

– Euphrosine Mathilde (1835-1901) épouse de Zacharie Paul Marie Paul CHARTRON (1827-1900).
– Olympe (1837-1838).
– Charles (1839-1886).
– Louisa Wilhelmine (1841-1863) épouse d’Anatole Lambert DE SAINT OLIVE (1825-1889).
– Georges Louis Eugène Eugène (1842-1856).
– Jenny Antoinette Jenny (1848-1915) épouse d’Henry Edouard Edouard FINOT (1839-1898).
– Lucie Charlotte (1850-1905)  épouse d’Ernest Stanislas Jules BROSSETTE (1839-1907).
– Gustave (1852-1893).

Charles Jackson

Charles Jackson

Son père, Charles Jackson, est un anglais né en 1805 à Manchester dans une famille de fabricants d’acier dirigée par James Jackson (1771-1829), le grand-père d’Anna.

Sa mère Eugénie Sütterlin (1811-1890) est issue d’une famille qui fabrique de l’acier et des armes en Alsace. Les deux se sont mariés en 1834 à Strasbourg.

 

En 1813, la France n’est pas encore capable de fabriquer de l’acier de bonne qualité et l’importe de Grande Bretagne à grand prix : les aciers coûtent dix fois plus cher qu’en GB.  Conscient de cette faiblesse, le gouvernement français, à l’initiative de Jean Antoine Chaptal, cherche le moyen de développer une fabrication nationale.  Il passe contrat en 1813 avec les Jackson père et fils qui dirigent une petite aciérie à Birmingham, pour qu’ils viennent s’installer en France et produisent de l’acier fondu.  La concurrence est très forte en Angleterre et James Jackson pense pouvoir avoir davantage d’opportunités commerciales en traversant la Manche. Il  choisit de s’établir près de Saint-Etienne, une région déjà engagée dans la ferronnerie.

james jacksonJames débarque à Calais avec huit de ses enfants en octobre 1814. Les débuts sont difficiles. Les biens anglais de James sont confisqués par le gouvernement britannique qui voit d’un mauvais oeil ce savoir-faire passer à l’ennemi français. La famille est proscrite et, comble de malheur, la femme de James, Elizabeth Stackhouse, meurt en 1815 quelques semaines après la bataille de Waterloo et l’arrivée de la famille en France.

C’est dans ces conditions qu’il faut aller chercher des ouvriers spécialisés en Angleterre.

«  Le père et les fils ne pouvant retourner en Angleterre, ce fut Anna, leur soeur (tante de mon aïeule), âgée alors de moins de quinze ans, qui fit le voyage, seule et non sans difficulté, ni même sans danger, car on était aux Cent-Jours. Elle partit grâce à un secours de 600 francs que lui remit le comte Chaptal et ne revint qu’après l’installation de la famille à Saint-Étienne, ramenant quelques ouvriers de Sheffield, mais point d’argent malgré l’attente de son père : du moins je n’en trouve pas trace dans ses papiers » (1) .

397px-Jean-Antoine_Chaptal_(1756-1832),_comte_de_Chanteloup

Jean Antoine Chaptal (peint par  Lemonnier) l’initiateur de l’arrivée des Jackson en France.

Vint ensuite l’envahissement de la France par les troupes alliées : l’aide attendue du gouvernement français ne vient pas – même si la Restauration a autant besoin d’acier que l’Empire- et les Jackson ne peuvent  compter que sur  eux-mêmes.

En août 1815, les Jackson  s’installent à Trablaine. On y fabrique pour la première fois en France de l’acier fondu.

En 1819, James Jackson déménage à Monthieux puis, en 1820, à Rochetaillée et au Soleil près de Saint Etienne.

En juillet 1825, James père se retire à Paris. Malade, il entreprend un voyage en Angleterre, où il meurt à Lancaster le 27 avril 1829 âgé de 57 ans.

En 1830, l’usine est transportée à Assailly. C’est là que les affaires des Jackson prospèrent. Ils sont les premiers producteurs d’acier de France dès 1837. En 1850, John prend sa retraite. James II se sépare de ses frères pour créer avec son fils une aciérie à Saint-Seurin en Gironde. William et Charles restent seuls associés, c’est le début d’une nouvelle période d’extension.

Les Jackson se diversifient dans l’industrie de faux et faucilles, en partenariat avec Gerin et Alexis Massenet (le père de Jules, le compositeur) de la Terrasse. Puis avec Dorian et Holtzer, à Pont-Salomon et en 1848 avec les Peugeot à Pont de Roide pour les scies en acier. (2)

Participant pleinement à la révolution industrielle française et bannis d’Angleterre, ils sont naturalisés français en 1845.

Les frères Jackson travaillaient dur et étaient élevés de même. Ils se baignaient tous les jours, même en plein hiver, dans le lavoir d’Assailly et ils faisaient couramment à pied, le trajet de Paris à Lyon. De religion Quaker, ils n’avaient pas de coreligionnaires en France aussi se sont-ils rapprochés de la communauté protestante de Saint-Etienne et ont en partie financé  la construction du Temple. Cela ne les a pas empêché d’épouser des catholiques comme l’était Eugénie Sutterlin femme de Charles Jackson.

Ils soutiennent également l’Institut d’Afrique qui lutte contre la traite des noirs. d’après l’historien  Gérard -Michel Thermeau « Patrons paternalistes, ils ont créé une école pour les enfants de leurs ouvriers. Mais c’est à peu près tout ce qu’ils font en matière sociale. Ils sont cependant appréciés de leur personnel, ayant longtemps travaillé manuellement aux côtés des ouvriers »(4).

En 2014, les descendants Jackson ont célébré le bi-centenaire de l’arrivée de James en France lors d’une cousinade à Rive-de-Giers qui a rassemblé plus de 400 personnes.

L’apport des Jackson au développement de la Région a été célébré par la réalisation par   d’une stèle à leur effigie dans la commune de Lorette. Plasticien : Jean Marc Bonnard.

 

Stèle frères Jackson

 

Anna Jackson épouse le 4 novembre 1853 à Lorette, Charles Henri FÖLSCH VON FELS (1827-1899) dont elle aura quatre enfants.

 

Enfants de James Jackson (1771-1829) et Elizabeth Stackhouse (1774-1815)

  • Joseph (1714-1843) épouse Sarah Mitchell puis Ann Davis
  • William (1796-1858) épouse Louise Sophie Peugeot (1811-1878)
  • John Dowbiggin (1797-1862) épouse Olympe Bourly
  • James II (1798-1862) épouse Madeleine Herbin
  • Anna (1801-1860) épouse Georges Léonard Peugeot (1805-1864)
  • Eliza (1803-1804)
  • Charles (1805-1857) épouse Eugénie Sütterlin (1811-1890)
  • Maria (1806-1877) épouse Jean François Egly
  • Elisa (1809-1849 épouse Théodore Goubert puis Juste Philippe Viallet (1797-1848)
  • Ellen (1811-1834) épouse Louis Paul Victor de Gallois (2)

Sur la vie des Jackson en Angleterre voir  (3)

 

Sources :

(1)  James Jackson et ses fils par W F Jackson. Paris 1893. Document familial.

(2) Marc Bajet arbre en ligne sur Généanet.

(3) Lexilogos.  Le site comprend de nombreux documents sur la famille Jackson.

(4) GM Thermeau « Les frère Jackson: les premiers aciéristes de France. ici